Une pièce de Christos Papadopoulos vaut invitation à rejoindre une équipe de biologistes, physiciens, comportementalistes, psychologues, chimistes… Comme tout chercheur, il est mû par la nécessité d’avancer puisque la science, on le sait bien, ne connaît pas de point final.
Avec Larsen C, il approfondit ses essais sur la résilience des individualités dans un mouvement partagé, commencée dans Elvedon et Ion. Plus que jamais il défie ici notre perception d’un phénomène cinétique et gestuel, produit par un groupe de danseurs qui ne cessent de varier postures, gestes, rythme et qualité de mouvement. À peine perceptibles, les évolutions introduisent pourtant des changements profonds, renvoyant autant à des phénomènes naturels qu’à nos gestes quotidiens. Où le spectateur est invité à vivre une expérience contemplative, à la fois rigoureuse et subliminale.